
Mise en lumière de nos dernières lectures
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Lu par Bénédicte
Excellent.
Quel homme ce Salman !!! Un récit plein de courage et d'espoir, souvent émouvant.
Vive la littérature !
Lu par Pierre.
Inoubliable.
Sur une terre que l'homme semble avoir désertée, où l'eau est devenue rarissime, tous les vivants - " mobiles autant qu'immobiles " - souffrent de la soif. Les végétaux dépérissent. Les animaux aquatiques aussi, pris au piège de l'évaporation de leurs demeures. Au retour de leurs longs périples, les oiseaux migrateurs n'apportent pas de bonnes nouvelles : partout la sécheresse sévit.
" Quelques-uns pourtant avaient osé, s'étaient décidés pour une des quatre directions, par choix ou guidés par pur hasard, et s'étaient mis en marche, droit devant. Rousse était de ceux-là. "
Ainsi commence ce bref roman, porté par une langue au ras du réel, de la conscience et des sensations de Rousse, une jeune renarde. Son histoire possède la clarté d'une fable et la puissance d'une odyssée. Le chapitre où Rousse découvre une trace de l'existence passée des hommes - l'incompréhensible carlingue d'un avion de ligne écrasé au sol - est inoubliable. Tout comme sont inoubliables les scènes où elle chemine et dialogue avec un vieux corbeau très sage, du nom de Noirciel. Et quel meilleur suspense que la recherche héroïque d'une eau vitale, mais peut-être impossible à trouver...
L'exergue, emprunté à Jean Giono, dit tout de l'ambition poétique et métaphysique de ce roman splendide : " Dans tous les livres actuels on donne à mon avis une trop grande place aux êtres mesquins et l'on néglige de nous faire percevoir le halètement des beaux habitants de l'univers. "
Lu par Jeanne.
Excellent !
À quatorze ans, il est temps pour Tove de quitter l'école afin de travailler et gagner sa vie. Placée dans une famille, puis dans une pension, elle enchaîne les maladresses et les petits boulots mal payés jusqu'à être embauchée comme sténographe. Désormais, la jeune fille tape à la machine toute la journée, mais son quotidien est bien dépourvu de poésie. À l'âge où l'on rêve d'amour et d'une chambre à soi, Tove se démène pour construire son indépendance. Alors que l'Europe s'enfonce dans la Seconde Guerre mondiale, elle vit ses premières expériences amoureuses et littéraires, celles qui forgent le caractère et signent la fin de l'enfance.Après Enfance, dans lequel Tove Ditlevsen évoquait avec acuité et autodérision ses origines, Jeunesse est le deuxième volume de La Trilogie de Copenhague, une autobiographie en trois actes publiée entre 1967 et 1971. Dans cette autofiction des débuts, elle raconte le combat à mener pour s'affranchir de sa condition sociale et devenir écrivain.
Lu par Benjamin
Excellent.
Simon Ungar ne sait pas grand-chose de sa famille paternelle ni de son père, parti refaire sa vie au Canada. Alors quand il se fait licencier et que sa petite amie le quitte, il se dit que c’est l’occasion d’en savoir plus sur ses origines : il part en République tchèque, dans la petite ville d’Olomouc, le berceau des Ungar. Son amateurisme en toutes choses va mener Simon jusqu’à Bratislava puis à Budapest, de train en train, enchaînant les hasards, les rencontres et les coïncidences. Mais le puzzle familial s’avère plus difficile à reconstruire que prévu, entre fausses pistes et pièges tendus…
Ilse Küsser est elle aussi originaire de cette partie de l’Europe, née en Tchécoslovaquie pendant l’entre-deux guerres. L’arrivée de l’armée d’Hitler la prive de ses deux frères, avant que la mort de son père dans un bombardement à Prague et le remariage de sa mère changent la donne. Mais c’est autant un accident de gymnastique qu’une soirée à l’Opéra qui vont décider du destin d’Ilse : dans la Tchécoslovaquie communiste des années 1950, elle sera accessoiriste de théâtre, à Bratislava. C’est là qu’elle tombera folle amoureuse du mystérieux Horn. Jusqu’à ce qu’un jour l’histoire d’Ilse rejoigne celle de Simon.
Que ce soit en invoquant la mémoire juive ashkénaze, les livres de Jules Verne, le clapotis du Danube la nuit ou les banlieues sinistres de Budapest où se terrent des écrivains nobélisables, Lola Gruber nous entraîne dans un formidable roman-enquête mené tambour battant où l’humour côtoie la tragédie, la mort et l’amour à chaque page.
Lu par Benjamin
Excellent.
Quand Bodie Kane, podcasteuse à succès, est invitée à animer un cours dans le pensionnat huppé où elle a étudié, elle se retrouve face à un passé qu'elle avait tout fait pour oublier. Vingt ans auparavant, Thalia, la jeune fille avec qui elle partageait sa chambre, a été assassinée.
Bodie, avec son regard de femme adulte, plonge de nouveau dans les zones d'ombre qui entourent l'affaire Thalia. Dans leur empressement à trouver un coupable, l'école et la police ont-elles condamné à tort l'homme qui continue à clamer son innocence ?
En se lançant dans une enquête qui la confronte à l'adolescente qu'elle était alors, Bodie commence à douter de la mémoire collective et à interroger ses propres souvenirs à l'aune des questionnements de la société d'aujourd'hui, autour du mouvement #MeToo, des féminicides et des rapports de domination sociale.
Lu par Bénédicte
Bien !
Lu par Bénédicte
Bien !
Lu par Benjamin
horizontal de nos étés, le gâchis et le désir possible, tout ce qui pendant des années exigeait des mots et a trouvé sa place sur Instagram, par bribes, par petites touches compactes, jusqu'à devenir cette histoire qui est toujours déjà commencée. Ici la solitude dans une chambre d'hôtel, là une voyageuse qui va au-devant de l'immensité de sa vie, le tapage des bars et leur petit peuple d'orpailleurs, et puis la mer, les villes
entrevues, les commencements et le bonheur intenable, les saisons, les draps froissés, les gueules de bois, l'attente, l'épreuve des corps, l'enfance et toujours ce temps qui fait défaut, notre besoin qui crève le ciel et ce seul mot d'ordre qui court de phrase en phrase : "Accroche-toi, surtout ne cède rien de ta joie."
À l'orée des grands incendies, nous aurons au moins eu ça, la bière, le sel et la pénombre d'une chambre où l'on marche pieds nus, nos veilles aux yeux plissés et le petit matin à trente-deux degrés déjà, les draps qui claquent dans le vent dehors et le bleu de la mer, nos engueulades et la catastrophe de tes reins. C'est assez de souvenirs pour dix romans et nos deux vies.
Lu par Jeanne.
Excellent.
Au cœur de cette nature marquée par les saisons, où humains et non-humains tentent de cohabiter, notre narratrice, suffisamment énigmatique pour que l’on puisse y trouver une part de nous-même, apprivoisera ses propres fêlures tout en apprenant à soigner les bêtes sauvages, et à écouter et interpréter les sons de la forêt et de la rivière.
Border la bête est un roman magnétique, tant par les impressions fortes que génère l’évocation sensible et incarnée des paysages, que par celles que nous procurent ses personnages aux silences éloquents et aux caractères forgés par l’existence.
Lu par Jeanne
Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force
poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l'autrice
de Une bête au Paradis, Prix littéraire du Monde, Trois saisons d'orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire.
Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et
de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.
Lu par Bénédicte.
Lu par Jeanne.
Lu par Benjamin
Tandis qu’ils œuvrent à leur survie, rien n’échappe aux animaux de la ferme. L’inquiétude de l’éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu’ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d’ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d’un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n’en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner.
Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s’attache à renverser le regard. Qu’ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l’animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu’à l’inattendu.
Sélectionné pour le Grand Prix des lectrices ELLE.
Pré-sélectionné pour le Prix Ouest France Etonnants Voyageurs 2024.
Première sélection du Prix Cazes Brasserie Lipp 2024.
Sélectionné pour le Prix Jésus Paradis 2024.
Sélectionné pour le Prix Merlieux des Bibliothèques 2024.
« Corps de ferme nous parle avec une force rare de naissance, de filiation et d’héritage, de déni et de non- dits, d’un drame qui se joue dans les coulisses d’un « huis clos à ciel ouvert » où la mort et la vie s’entrecroisent sans cesse, jusqu’à se confondre. » Minh Tran Huy, Madame Figaro
" Pour évoquer les difficultés d'une famille d'éleveurs, Agnès de Clairville a choisi de donner la parole aux animaux. "Corps de ferme est un pari osé et gagné." Ariane Singer, Le Monde des livres
"Un roman de haut vol. […] Son livre est de ces projets fous qu’on imagine et qu’on n’arrive jamais à réaliser... Agnès de Clairville a relevé le défi et a réussi brillamment à sa manière, humble et déterminée, avec ce texte original, puissant et instructif. […] C’est superbement bien décrit, une illustration du social qui agit sur l’intime."
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro Littéraire
"C'est puissant, violent, tendre, émouvant, en un mot : vrai." Pierre Vavasseur, Le Parisien week-end
"Il faut avoir du coffre pour s’inscrire avec succès dans la tradition du roman animalier. Marcher dans les pas de George Orwell, Wajdi Mouawad ou Tristan Garcia, et oser prêter sa plume aux animaux, c’est risquer le ridicule, mais atteindre parfois le spectaculaire. Agnès de Clairville échappe définitivement au premier, et tutoie le second." Clémentine Goldszal, ELLE
"C'est l'un des romans les plus réjouissants de ce début d'année." Sophie Rosemont, Vogue
"Une histoire physique, charnelle, au suspense diablement orchestré... Stupéfiant !" Martine Laval, Le Matricule des anges
« Un livre délicat, sensible, intelligent. » « Une réflexion absolument poignante sur la condition agricole contemporaine. »Anne-Marie Revol, France Info TV
« Terriblement d’actualité. » « C’est brut, c’est direct, avec ce qu’il faut de distance poétique. »Nicolas Carreau, Europe 1
À propos de l’autrice
Agnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd’hui à Marseille. Scientifique de formation, elle a d’abord travaillé la photographie avant de se dédier à l’écriture. Corps de ferme est son deuxième roman.
Lu par Bénédicte
Lu par Benjamin
Le brave soldat Sam ne dispose plus que de quelques fractions de secondes avant d’être enveloppé par les flammes d’une vague de napalm qui se précipite sur lui. C’est l’occasion de s’inventer en urgence une biographie et de se raconter des histoires. Il s’entoure alors de personnages féminins hauts en couleur : des grand-mères centenaires qui dirigent le clan, des cousines à la volupté épanouie, et surtout des tantes sorcières, jeunes femmes attirantes, sexuellement désinvoltes, qui tiennent à lui enseigner comment vivre dans le feu. Elles lui donnent des « leçons de feu » au cours desquelles il doit apprendre à rester indifférent au brasier qui va le transformer en torche, et aux bizarreries oniriques des derniers instants…
Il aimerait poursuivre à jamais une vie à l’air libre, être bandit, échapper à la garde nationale, multiplier chevauchées et aventures amoureuses. Mais l’idée des flammes est là. Et elle le rattrape. Cependant il ne manque pas de souvenirs imaginaires pour la repousser encore et encore.
Une œuvre monumentale s’est construite, sous des noms d’auteur divers (Lutz Bassmann, Manuela Draeger, Elli Kronauer, etc.), qui s’arrêtera au nombre prédéterminé de 49 livres. 22 sont signés Antoine Volodine, dont celui-ci, qui est le dernier. Parfaitement autonome, et porté par une étrange drôlerie agissant dans la noirceur des temps, Vivre dans le feu clôt une entreprise littéraire majeure et mondialement saluée. C’est un événement en soi.
Lu par Benjamin
Lu par Jeanne
Lu par Jeanne
Lu par Bénédicte
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Benjamin
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Depuis son adolescence, elle subit la tête haute. Son grand amour, passionnel et charnel, se mourra de honte et de conformisme. Sans larmoiement, ni victimisation, la narratrice dénonce le mépris et le manque de tolérance de la société tout en dévoilant
les mécanismes de défense, l’humour étant l’un d’eux.
Un roman bouleversant, d’une grande sensualité, à l’écriture incisive, crue et puissante.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Benjamin.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Benjamin.
Excellent.
En 1740, le vaisseau de ligne de Sa Majesté le HMS Wager, deux cent cinquante officiers et hommes d'équipage à son bord, est envoyé au sein d'une escouade sous le commandement du commodore Anson en mission secrète pour piller les cargaisons d'un galion de l'Empire espagnol. Après avoir franchi le cap Horn, le Wager fait naufrage.
Une poignée de malheureux survit sur une île désolée au large de la Patagonie. Le chaos et les morts s'empilant, et face à la quasi-absence de ressources vitales, aux conditions hostiles, certains se résolvent au cannibalisme, des mutineries éclatent, le capitaine commet un meurtre devant témoins. Trois groupes s'affrontent quant à la stratégie à adopter pour s'en échapper. Alors que tout le monde croyait que l'intégralité de l'équipage du Wager avait disparu, un premier groupe de vingt-neuf survivants réapparaît au Brésil deux cent quatre-vingt-trois jours après la catastrophe maritime. Puis ce sont trois rescapés de plus qui atteignent le Brésil trois mois et demi plus tard. Mais une fois rentrés en terres anglicanes, commence alors une autre guerre, des récits cette fois, afin de sauver son honneur et sa vie face à l'Amirauté et au grand public.
Reconstitution captivante d'un monde disparu, Les Naufragés du Wager de David Grann est un formidable roman d'aventures et une réflexion saisissante sur le sens des récits. Un grand livre par l'un des maîtres de la littérature du réel.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Elliot, bientôt trente ans, revient chercher du travail dans la ville de son enfance et s’installe en périphérie, dans la maison vide de son grand-père.
Lulu, bientôt soixante ans, est employée de caisse chez Carrefour.
Ils vont se lier d’amitié.
Au rythme des moments-clefs d’une galerie commerciale – Nouvel An, Saint-Valentin, Pâques, été, rentrée scolaire, Noël –, Plexiglas capture le quotidien de ceux qui font tourner les boutiques de cette ville dans la ville, ce quasi huis clos situé en bord de route. La communauté de ces travailleurs se retrouve catapultée en première ligne d’une année qui ne va pas leur faire de cadeau.
Dans un territoire peu présent en littérature, l’auteur met en scène des personnages humains, dont on se sent immédiatement proche, affrontant la violence du monde du travail. Un roman lumineux, porté par une lucidité mordante.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
– La disparition est sans doute un thème rebattu, mais elle a rarement fait l’objet d’une contemplation aussi fervente ou suscité un sentiment aussi puissamment tangible –
Chacun des divers objets décrits dans ce livre – un tableau de Caspar David Friedrich, une espèce de tigre, une villa à Rome, un poème d’amour grec, une île du Pacifique – partage avec les autres un destin commun : il n’existe plus, si ce n’est sous la forme ultime d’une trace écrite. Rappelant les œuvres de W. G. Sebald, Christa Wolf et Rebecca Solnit, l'Inventaire de choses perdues est une magnifique évocation de douze trésors singuliers perdus pour le monde à jamais mais qui, ensemble, ouvrent de nouvelles perspectives fascinantes sur les manières de penser l’extinction et la perte.
Par ses recherches et sa conscience aiguë des raisons pour lesquelles ces disparitions nous importent, Judith Schalansky, l’autrice acclamée de l’Atlas des îles abandonnées, laisse ces objets parler d’eux-mêmes : elle fait entendre la voix d’autres sources, creuse le langage de témoignages contemporains et interroge en profondeur la notion même de mémoire.
Lu par Benjamin.
Inoubliable.
C'est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n'a d'yeux que pour le couple.
La mariée a quinze ans.
Rien ne l'avait préparée à ce rôle. Elle n'était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu'est son mari.
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l'éternité, elle voit se dessiner ce que l'on attend d'elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend...
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Pierre.
Bien !
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Bien !
Lu par Jeanne.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Lu par Benjamin.
Bien !
Lu par Pierre.
Bien !
Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.
Lu par Jeanne.
Excellent.
Lu par Pierre.
Bien !
recalculer sa trajectoire et sa notion du prix d'une vie.
Aux alentours de Berlin, à bord d'un petit paquebot de croisière, le 11 septembre 2001, un colloque rend
hommage à Paul Heudeber, génial mathématicien est allemand, rescapé de Buchenwald, antifasciste resté loyal à son côté du Mur de Berlin, malgré l'effondrement de l'utopie communiste.
De la tension entre ces deux récits s'élève, comme par une sorte de magie - poétique, spatiale, mathématique
-, tout ce qui se joue, en amour comme en politique, entre l'engagement et la trahison, entre la fidélité
et la lucidité, entre l'espoir et la survie.
Mathias Enard déploie ici une économie du silence et de la vibration qui produit une densité romanesque
inversement proportionnelle à sa dépense en mots. Puisque la guerre est l'Histoire en marche, hier comme
aujourd'hui, "Déserter" nous arme des images et des conjectures pour en déchiffrer les équations aléatoires.
Une foule de trajectoires, deux vies en regard et une question, un problème, un axe autour duquel gravite l'ouvrage : comment deserter le camp de l'Histoire
Un grand roman douloureusement pertinent.
Lu par Benjamin.
Excellent.
Lu par Bénédicte.
Excellent.
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
Lu par Bénédicte.
Bien !
Lu par Benedicte.
Bien !
Mathieu, Xavier, Marie. Trois voix, trois souffles de vie. Un amour empêché...
Un premier roman maîtrisé et bouleversant !
Lu par Jeanne.
Excellent.
Quelque part en Amérique du Sud, une épidémie pousse des milliers de personne à l'exil qui viennent mourrir dans une zone frontière pourrie, bouffée par la misère, la corruption, les cartels et les bandes armées. Dans ce monde en lambeau, Visitacìon, sainte ou folle s'est donnée pour mission d'enterrer leurs corps.
Un roman dur, froid plus que triste ou l'humanité porte mille visages de femmes, personnages principales ou choeur anonyme.
Lu par Benjamin.
Bien !
Lu par Benjamin.
Bien !
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Jeanne.
Excellent.
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Bénédicte.
Bien !
Même s'il a gardé tout au long de sa vie un masque de silence, lorsqu'un père meurt, c'est tout un monde qui s'écroule.
Rachid Benzine réussit avec brio à retranscrire tout l'amour d'un fils pour son père, malgré les secrets et les fiertés cachées.
Lu par Jeanne.
Excellent.
Shy est une fugue. Deux fois. Celle d'un môme qui s'échappe d'une école de la dernière chance, la tête emplit des voix qu'il ressasse, des voix qui explosent sur les pages en éclat, emergeant du motif de fond, de la fuite.
Shy est une fugue. Deux fois. Parce que l'écriture de Porter joue des même codes que celle de la fugue musicale. L'exercice de style est maitrisé, surtout le livre est très beau.
Lu par Benjamin.
Bien !
Lu par Bénédicte.
Inoubliable.
Lu par Benjamin.
Bien !
Lu par Jeanne.
Lu par Bénédicte
Subtil et magnifique journal de mauvaise foi d'un Jean-Pierre Bacri espagnol. Par l'auteur de Patria.
Lu par Bénédicte
Lu par Jeanne.
Lu par Pierre
Lu par Jeanne.
Lu par Bénédicte
Lu par Jeanne.
Lu par Benjamin
Lu par Bénédicte
Lu par Jeanne
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Jeanne
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Benjamin
Lu par Jeanne
Lu par Jeanne.
Lu par Bénédicte
Pour comprendre un peu mieux "l'âme russe" depuis la chute du Mur : lisez les aventures de Vadim Baranov, le spin doctor de Poutine autrement nommé : Le Mage du Kremlin !
Lu par Pierre
Lu par Benjamin
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Le dernier (excellent) Nicolas Mathieu, à lire en attendant qu'il nous trouve une place dans son agenda !
Lu par Pierre
Lu par Benjamin
Lu par Pierre
Lu par Pierre
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte
Lu par Bénédicte.
Bien !
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Jeanne.
Bien !
Panayotis Pascot s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu’il tisse pour composer un récit autofictionnel aussi acide qu’ultralucide. La relation au père, l’acceptation de son homosexualité et la dépression s’enchevêtrent ici dans un violent passage à l’âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d’un regard, d’une façon d’observer le quotidien avec autant de tendresse et d’humour que de clairvoyance.
Lu par Jeanne.
Bien !
Lu par Jeanne.
Excellent.
Lu par Jeanne.
Excellent.
Lu par Pierre.
Bien !
Chemin des brigands logent dix familles, la plupart issues du Maghreb, dans un lotissement ouvrier bâti à côté d’une usine de textile. En marge du village, de ses bars, de son église, de sa ferme et de son lama, voici leur histoire. On s’attache à Bassou, fils chéri de Lalla, qui grandit sans trouver sa place au bourg ni chez ses cousins de banlieue, ainsi qu’au clan des filles, Olfa et Jihane en tête, dans leurs velléités d’émancipation des mœurs familiales et d’intégration à la grande ville. Ce roman vrai d’un micro quartier populaire, de la dimension du mythe, se lit comme une enquête, avec tous les éléments de l’harmonie comme de la discorde, sans que ses habitants, confrontés au miroir social, ne sachent jamais s’ils sont des brigands ou des perdants. Un hymne à la joie, musical et charnel.
« Quand leurs enfants partirent du village, Hassan leur prescrivit de ne pas oublier leurs origines mais, avec le temps et la façon de leur père de si bien composer, ils ne surent pas s’il parlait de l’Algérie ou du Lotissement. »
Dalya Daoud a été onze ans rédactrice en chef de Rue89Lyon qu’elle a créé en 2012. Avant cela, elle a été journaliste politique et culture. Mais aussi, durant ses études, vendeuse de lingerie, serveuse dans un restaurant gastronomique, ouvrière dans une usine de cataphorèse puis dans une autre de production de dialyseurs. Challah la danse est son premier roman.
Lu par Pierre.
Excellent.
Lu par Pierre.
Bien !
Août 1944. Trente-sept officiers de renseignement alliés pénètrent au Block 17 du camp de Buchenwald. Parmi eux, le commandant Forest Yeo-Thomas, envoyé spécial de Churchill auprès des chefs intérieurs de la Résistance ; le capitaine Harry Peulevé, chef du réseau SOE Author basé en Corrèze ; le lieutenant Stéphane Hessel, agent des services secrets de la France libre.
Trois semaines après leur arrivée, le chef de block reçoit une première liste d’hommes à exécuter. Avec la complicité de la résistance clandestine du camp, elle-même divisée en factions rivales, ces trois officiers vont mettre au point un plan d’évasion aussi incertain que risqué : prendre l’identité des cobayes d’un block voisin, sacrifiés pour la mise au point d’un vaccin contre le typhus.
Voici le roman vrai de la mission de sauvetage la plus spectaculaire de l’histoire des camps. En neuf parties composées de courts fragments, et avec une économie de moyens et une maestria impressionnantes, Grégory Cingal nous plonge dans l’univers concentrationnaire et ses logiques d’alliances et de luttes pour la survie.
D’un souffle tour à tour glacial et lumineux, haletant et minutieux, il suit les jours tissés d’attentes d’angoisses, d’espoir et de courage d’une poignée d’hommes qui, parmi les triangles verts et les triangles rouges, les médecins SS et les kapos corrompus, tentent de sauver leurs peaux. Un conte macabre, une histoire d’amitié née dans la cendre et le sang, un chef d’œuvre de style et de détails que seule la passion d’un auteur happé par son sujet pouvaient ainsi sublimer en un époustouflant roman.
Lu par Pierre.
Excellent.