La « grosse Claudine » est l'âme forte et le personnage principal de ce recueil de nouvelles (comme dans un recueil précédent, Les grosses rêveuses paru au Seuil, en 1982). Chaque histoire tente de répondre à des questions brûlantes, en rassemblant des hommes et des femmes : leur appétit, leur désir d'être différents, leur soif de vie et de mort, le goût irréductible de leur territoire. Qui écrit « C'est Thérèse qui rit quand on la baise » sur la porte de l'institutrice ? Qu'a fait le promoteur de son immeuble ?Comment Claudine se retrouve-t-elle prof de gym ? Qui a détruit la maison de la veuve WassermanQui est cet artiste qui présente son exposition ? Et qui est ce petit vieux qui s'incruste chez moi ? Sur tout cela, Claudine a son mot à dire. Le village s'est transformé. L'autoroute est arrivée et beaucoup de choses ont changé. Des gens de la ville se sont installés, le décor s'est modifié. Les fortunes ont tournéClaudine est devenue riche. Mais le village a gardé ses ombres et ses mystères. Les vivants s'affairent, les morts rôdentLes nouvelles se répondent et tissent une narration originale que des personnages et des obsessions parcourent.